J'ai fait une Britney Spears...
1999, je roule mes premières pelles sur Prenons notre temps des Poetic Lover, Britney Spears sort son tube planétaire Baby One More Time.
En 2007, elle se rase la tête, son divorce chaotique, ses changements de poids, ses frasques sont scrutées par le monde entier. Britney Spears fait une maniaco dépression (ancien terme pour les maladies bipolaires).
Chaque émotion négative comme chaque émotion positive est une dose de stress énorme pour une personne bipolaire, être sous les feux des projecteurs n'est déjà pas facile en soi pour une personne "normale", alors pour un bipolaire, c'est le carnaval de Rio.
Bien qu'elle jalonne par moments nos soirées alcoolisées (adieu chorégraphies sur Toxic?), je ne suis pas une fan inconditionnelle de Britney, mais c'est une des personnalités de notre siècle qui, dans sa bipolarité, m'a le plus touché.
Elle fut lynchée en place publique par les médias pour ses comportements auto-destructeurs, pointé du doigt, jugé par la planète entière ou en tout cas par cette partie du monde qui a accès aux médias de masse; et à l'aube de l'essor des réseaux sociaux, elle a fini par ne plus sortir de chez elle pendant 2 ans et placée sous tutelle.
Il faut savoir qu'un bipolaire se juge déjà assez sévèrement lui-même, ou en tout cas, ceux qui comme moi n'ont pas une pathologie assez grave pour ne pas s'en rendre compte. Que l'image que l'on peut renvoyer de nous même et le lâcher prise réel est très difficile, alors quand on lâche prise ça part souvent en cacahuète.
On boit pour se lâcher, alors croit moi la plupart du temps on se lâche :
- conduites sexuelles à risque : combien de fois ai-je fait l'amour avec un homme pour le regretter encore aujourd'hui (amants d'un soir je vous passe le bonjour)?
Policiers, vétérinaires, "artistes", VRP, petits, grands, bruns, blonds, certains dont j'ai oublié jusqu'aux prénoms, un besoin de séduire et de plaire si fort que n'importe qui peut faire l'affaire.
- bagarres, insultes et provocations; dans ces moments-là mon ego est gonflé à bloc, je suis la meilleure, celle qui voit la vie de la façon dont il faut la voir, les autres sont des merdes. Ces moments-là sont plus longs à raconter et resteront des anecdotes de soirées mais encore aujourd'hui, je suis loin d'en être fière.
- rage et colère; quand tu te retrouves dans la rue en train de crier, de pleurer comme une enfant, les cheveux en bataille, la mine défaite, à 29 ans, à toi amant du moment qui n'a pas pu entendre ma profonde détresse, tu m'as pardonné, je t'en remercie; à moi de le faire pour moi-même maintenant.
Bien sûr, grand nombre d'entre nous ont eu ce genre de comportements, mais bien souvent ça n'a plus d'impact aujourd'hui, ça n'a duré qu'un temps; adolescence, début de l'âge adulte, après cela s'est apaisé. C'est je pense quand ça prend trop de place dans nos vies, que cela dure depuis trop longtemps, que ça engage trop de choses et trop de changements, comme pour moi, que ça devient peut-être pathologique, de l'ordre du réel dysfonctionnement.
A tous les gens autour de moi avec des problématiques psys ou autres, que j'ai pu mal juger comme je l'ai fait avec Britney, car vos névroses me renvoie le pire des miennes, je m'en excuse, je le ferais peut-être encore. Britney, je pense à toi bien souvent... (Pierre Groscolas big up à toi).
Ceci n'est pas un blog sur Britney Spears...
En 2007, elle se rase la tête, son divorce chaotique, ses changements de poids, ses frasques sont scrutées par le monde entier. Britney Spears fait une maniaco dépression (ancien terme pour les maladies bipolaires).
Chaque émotion négative comme chaque émotion positive est une dose de stress énorme pour une personne bipolaire, être sous les feux des projecteurs n'est déjà pas facile en soi pour une personne "normale", alors pour un bipolaire, c'est le carnaval de Rio.
Bien qu'elle jalonne par moments nos soirées alcoolisées (adieu chorégraphies sur Toxic?), je ne suis pas une fan inconditionnelle de Britney, mais c'est une des personnalités de notre siècle qui, dans sa bipolarité, m'a le plus touché.
Elle fut lynchée en place publique par les médias pour ses comportements auto-destructeurs, pointé du doigt, jugé par la planète entière ou en tout cas par cette partie du monde qui a accès aux médias de masse; et à l'aube de l'essor des réseaux sociaux, elle a fini par ne plus sortir de chez elle pendant 2 ans et placée sous tutelle.
Il faut savoir qu'un bipolaire se juge déjà assez sévèrement lui-même, ou en tout cas, ceux qui comme moi n'ont pas une pathologie assez grave pour ne pas s'en rendre compte. Que l'image que l'on peut renvoyer de nous même et le lâcher prise réel est très difficile, alors quand on lâche prise ça part souvent en cacahuète.
On boit pour se lâcher, alors croit moi la plupart du temps on se lâche :
- conduites sexuelles à risque : combien de fois ai-je fait l'amour avec un homme pour le regretter encore aujourd'hui (amants d'un soir je vous passe le bonjour)?
Policiers, vétérinaires, "artistes", VRP, petits, grands, bruns, blonds, certains dont j'ai oublié jusqu'aux prénoms, un besoin de séduire et de plaire si fort que n'importe qui peut faire l'affaire.
- bagarres, insultes et provocations; dans ces moments-là mon ego est gonflé à bloc, je suis la meilleure, celle qui voit la vie de la façon dont il faut la voir, les autres sont des merdes. Ces moments-là sont plus longs à raconter et resteront des anecdotes de soirées mais encore aujourd'hui, je suis loin d'en être fière.
- rage et colère; quand tu te retrouves dans la rue en train de crier, de pleurer comme une enfant, les cheveux en bataille, la mine défaite, à 29 ans, à toi amant du moment qui n'a pas pu entendre ma profonde détresse, tu m'as pardonné, je t'en remercie; à moi de le faire pour moi-même maintenant.
Bien sûr, grand nombre d'entre nous ont eu ce genre de comportements, mais bien souvent ça n'a plus d'impact aujourd'hui, ça n'a duré qu'un temps; adolescence, début de l'âge adulte, après cela s'est apaisé. C'est je pense quand ça prend trop de place dans nos vies, que cela dure depuis trop longtemps, que ça engage trop de choses et trop de changements, comme pour moi, que ça devient peut-être pathologique, de l'ordre du réel dysfonctionnement.
A tous les gens autour de moi avec des problématiques psys ou autres, que j'ai pu mal juger comme je l'ai fait avec Britney, car vos névroses me renvoie le pire des miennes, je m'en excuse, je le ferais peut-être encore. Britney, je pense à toi bien souvent... (Pierre Groscolas big up à toi).
Ceci n'est pas un blog sur Britney Spears...
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BriBri dans Austin Power - Goldmember |
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