Anshu ou coup de foudre en Turquie...
Un soir d'été à Istanbul, première soirée, premières rencontres, Anshu est là, la peau noire, les yeux sombres. Aux premiers regards j'en tombe follement "amoureuse" (amoureuse?), il bosse dans la photo et la vidéo en Inde; il est passionné, un trait de personnalité qui m'attire, je suis passionnée par les hommes passionnés. Il part le lendemain, j'ai mon petit coeur tout triste, mais je continue mon aventure et aventures en Turquie : Alejandro, Ertugrul (ça va, je me suis arrêtée là).
On commence à s'envoyer des messages avec Anshu, au début on rigole bien, je me fais séduisante, vive et pleine d'esprit; chacun à l'autre bout du monde, on échange sur nos deux cultures. Au bout de 3 conversations de 2 soirées, je me vois déjà élever des petits métis franco-indiens, vivre en Sari, un Bindi sur le front, dansant et chantant à la Bollywood (mais si, comme dans les films là, tout pareil).
Et puis je panique, un non "like" sur une photo et je suis triste, une non réponse à un message et je fais une crise d'anxiété. Alors j'en rajoute, je lui écris encore plus jusqu'à virer au quasi-harcèlement...
Cette histoire n'a pas de fin, elle n'a même pas eu de début non plus d'ailleurs.
Ce souvenir, qui à présent me fait sourire, aurait pu rester anecdotique, perdu au milieu de mes nombreuses autres histoires. Mais cette histoire s'est déroulée il y a tout juste 2 ans maintenant (31-2=29, tada j'avais 29 ans) et qu'elle suit exactement le même schéma que pratiquement toutes mes aventures sentimentales.
Pour ma part, ma bipolarité, au delà de pleins d'autres aspects de ma vie, prend sa source dans une grosse carence affective, tous mes systèmes de défense se sont construits autour d'une seule et même pensée : ne jamais être abandonnée...
Du plus loin que je me souvienne, même toute petite, je me suis très souvent sentie très seule, je me disais, naïvement, que je ne serais heureuse que le jour où j'aurais quelqu'un à mes côtés.
À partir de mon 1er chagrin d'amour à 16 ans, jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours été ou toujours pensé l'être, amoureuse des hommes que je côtoyais; sans recul, sans demi-mesure, tout donner, tout pour être aimée.
Alors bien sûr, je te regarde toi, toi et toi aussi là-bas dans le fond, on a tous, pour la plupart d'entre nous, faits et dit des trucs chelous par amour, mais je crois que toutes mes boîtes mails, mes mémoires Messenger, la mémoire de mon système d'exploitation MAC (et ceux de l'"autre" aussi) et tout ce qu'il est possible d'avoir comme sources de communication sont saturés par mes trop nombreux textos et appels.
Charles, Guillaume, Pierre, Idriss... peu importe le prénom, le parcours, je continuerais à réitérer à chaque fois ce genre de comportement; qui me met si souvent en difficulté moi-même mais aussi l'autre; avec quiconque croisera mon chemin.
Chaque rencontre, chaque crush, sera de nouveau une dose de stress trop énorme à gérer, un endroit dans lequel je me perdrais, si je ne prends pas le pli, au moins pendant un long moment, de vivre mes névroses et ma pathologie, seule.
Cette problématique affective reviendra très souvent dans mes écrits, de manière parfois drôle et à certains moments beaucoup moins.
Quand mes rêves de curry, de Gange et d'éléphants se sont envolés, je suis vite passé à autre chose, au rock, aux guitares électriques saturées, à la bière et à la sueur des concerts tourangeaux...
Shahrukh Khan (je prononce Serkhan, comme dans Le livre de la jungle) une grande star de la télévision et du cinoche en Inde, souligne que le cinéma bollywoodien c'est comme "se laver les dents", c'est tout un patrimoine pour les indiens, une culture en soi, au même titre que la baguette et le fromage pour nous français...
Sur ce, je vais me mater un ptit Ram-Leela, alavida oh toi lecteur de ce blog!
Ce n'est pas un blog sur le cinéma bollywoodien...
On commence à s'envoyer des messages avec Anshu, au début on rigole bien, je me fais séduisante, vive et pleine d'esprit; chacun à l'autre bout du monde, on échange sur nos deux cultures. Au bout de 3 conversations de 2 soirées, je me vois déjà élever des petits métis franco-indiens, vivre en Sari, un Bindi sur le front, dansant et chantant à la Bollywood (mais si, comme dans les films là, tout pareil).
Et puis je panique, un non "like" sur une photo et je suis triste, une non réponse à un message et je fais une crise d'anxiété. Alors j'en rajoute, je lui écris encore plus jusqu'à virer au quasi-harcèlement...
Cette histoire n'a pas de fin, elle n'a même pas eu de début non plus d'ailleurs.
Ce souvenir, qui à présent me fait sourire, aurait pu rester anecdotique, perdu au milieu de mes nombreuses autres histoires. Mais cette histoire s'est déroulée il y a tout juste 2 ans maintenant (31-2=29, tada j'avais 29 ans) et qu'elle suit exactement le même schéma que pratiquement toutes mes aventures sentimentales.
Pour ma part, ma bipolarité, au delà de pleins d'autres aspects de ma vie, prend sa source dans une grosse carence affective, tous mes systèmes de défense se sont construits autour d'une seule et même pensée : ne jamais être abandonnée...
Du plus loin que je me souvienne, même toute petite, je me suis très souvent sentie très seule, je me disais, naïvement, que je ne serais heureuse que le jour où j'aurais quelqu'un à mes côtés.
À partir de mon 1er chagrin d'amour à 16 ans, jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours été ou toujours pensé l'être, amoureuse des hommes que je côtoyais; sans recul, sans demi-mesure, tout donner, tout pour être aimée.
Alors bien sûr, je te regarde toi, toi et toi aussi là-bas dans le fond, on a tous, pour la plupart d'entre nous, faits et dit des trucs chelous par amour, mais je crois que toutes mes boîtes mails, mes mémoires Messenger, la mémoire de mon système d'exploitation MAC (et ceux de l'"autre" aussi) et tout ce qu'il est possible d'avoir comme sources de communication sont saturés par mes trop nombreux textos et appels.
Charles, Guillaume, Pierre, Idriss... peu importe le prénom, le parcours, je continuerais à réitérer à chaque fois ce genre de comportement; qui me met si souvent en difficulté moi-même mais aussi l'autre; avec quiconque croisera mon chemin.
Chaque rencontre, chaque crush, sera de nouveau une dose de stress trop énorme à gérer, un endroit dans lequel je me perdrais, si je ne prends pas le pli, au moins pendant un long moment, de vivre mes névroses et ma pathologie, seule.
Cette problématique affective reviendra très souvent dans mes écrits, de manière parfois drôle et à certains moments beaucoup moins.
Quand mes rêves de curry, de Gange et d'éléphants se sont envolés, je suis vite passé à autre chose, au rock, aux guitares électriques saturées, à la bière et à la sueur des concerts tourangeaux...
Shahrukh Khan (je prononce Serkhan, comme dans Le livre de la jungle) une grande star de la télévision et du cinoche en Inde, souligne que le cinéma bollywoodien c'est comme "se laver les dents", c'est tout un patrimoine pour les indiens, une culture en soi, au même titre que la baguette et le fromage pour nous français...
- C'était le moment culture du jour -
Sur ce, je vais me mater un ptit Ram-Leela, alavida oh toi lecteur de ce blog!
Ce n'est pas un blog sur le cinéma bollywoodien...
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